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3 questions à Flowhynot, créateur du nouveau visuel de l’Ekiden

– Peux-tu te présenter ? 

Je m’appelle Florent Beaufils alias Flowhynot et je vis en Bretagne non loin de Dinard avec ma petite famille. J’ai 41 ans bientôt (déjà master 1 !) et j’exerce le métier, que l’on peut aussi qualifier de passion, de graphiste/illustrateur/webdesigner depuis plus 15 ans après une formation totalement autodidacte et un coup de foudre pour cette activité lors de ma première expérience professionnelle. Sinon à côté, je suis tombé dans la marmite de la course à pied il y 6 ans, après une modeste carrière de footballeur, et plus particulièrement dans celle du trail et de l’ultra trail.

– Tu as une méthode de travail bien personnelle, peux-tu la détailler ? 

Effectivement je mets un point d’honneur à travailler tous mes visuels et projets à la main pour garder une certaine singularité, authenticité et quelque part un esprit un peu artisanal. J’y tiens dans un monde et un secteur qui va se voir bouleversé par l’IA. L’ordinateur ne vient qu’en dernière phase pour ajuster les couleurs, les éventuelles touches de textures et livrer un fichier utilisable à mes clients pour leurs besoins.

Fan de sport en général depuis tout petit, j’ai d’abord travaillé plus particulièrement la typographie pendant des années en m’inspirant beaucoup des logos et blasons des sports US qui m’ont toujours fasciné, ainsi que de la culture urbaine. J’ai, au fil des années enrichi,mon style pour le compléter par un style graphique que j’affine toujours.

Les collaborations avec des marques et organisations plutôt typées running se sont faites assez naturellement avec le développement pour moi de cette nouvelle pratique sportive. D’une part, parce que c’est sympa de mêler métier et attrait pour ce sport, mais aussi parce que j’ai vite vu à l’époque (c’est moins vrai aujourd’hui) qu’il y avait peu de graphistes spécialisés running ou outdoor. J’ai tenté le pari de me dire qu’avec mon style peut-être moins conventionnel je pouvais séduire quelques acteurs. Aussi j’ai eu la chance de rapidement faire quelques résultats sportifs dans ma région, donc je glissais à chaque fois que c’était possible quelques mots sur mon métier lorsqu’on me mettait en avant. 

– Qu’est-ce qui t’a plu/motivé à faire celui de l’Ekiden de Montgeron ? 

Alors ce qui m’a tout de suite attiré et fait un peu peur en même temps lorsque l’ES Montgeron m’a contacté pour réaliser son affiche 2025 ce sont 2 points :

– Tout d’abord l’implantation géographique de l’épreuve qui est différente de ce que je représente d’habitude beaucoup (les univers montagneux ou côtiers). Là il s’agissait d’un lieu que je ne connaissais pas personnellement, la forêt de Sénart. Il fallait donc être à l’écoute de ce que me disait l’équipe et réussir à distance à représenter au mieux cet environnement.

– Ensuite la discipline. Car même si cela reste de la course à pied, le trail et l’Ekiden sont deux disciplines différentes avec pas forcément les mêmes cibles. Là aussi le défi était de réussir, dans mon style plutôt connu dans le monde du trail, à faire passer des messages cohérents qui parlent aux adeptes de ce format.

Mais, j’aime les challenges. Comme dans le sport, sortir de sa zone de confort fait progresser !

Au final, j’ai l’impression de m’en être pas trop mal sorti. En tous cas j’espère que les aficionados de l’Ekiden de Montgeron, ainsi que les nouveaux participants apprécient ce visuel !

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